Pourquoi choisir un accordéon Bonifassi ?

Les origines de l’accordéon chromatique sont très anciennes puisqu’elles remonteraient à 2.000 av. J-C avec le Sheng, sorte d’orgue à bouche chinois comportant une série de tuyaux dont la base, munie d’une anche libre en laiton est insérée dans un réservoir. Pour en jouer, on obture les trous avec les doigts et la vibration des anches entraîne celle de l’air des tuyaux.

Au fil des siècles, l’accordéon qui était surnommé « orgues à bouches », pris plusieurs forme. Il n’avait rien à voir avec l’accordéon que nous connaissons aujourd’hui. Seul point commun : c’était un instrument à air avec anches.

Le tout premier brevet pour  » accordion  » fut déposé le 6 mai 1829 par un facteur d’orgues et de pianos Cyrill Demian. Cette première génération d’accordéon comportait un clavier et un soufflet à 3 plis.

Apprécié dans les salons de la bourgeoisie dès le milieu du XIX siècle, il se transforma en instrument populaire quelques décennies plus tard grâce à son coût modeste. C’est ainsi qu’il est devenu l’un des instruments les plus utilisés au sein des musiques populaires du monde entier.

Au fils des années, l’accordéon chromatique connu de nombreuses transformations pour aboutir aujourd’hui à un accordéon en 3 parties : clavier main droite, clavier main gauche et soufflet de plusieurs plis (au minimum 18). Du fait de cette transformation, ses possibilités harmoniques furent augmentées mais également son coût de fabrication en raison des quinze mille pièces qui le composent.

L’accordéon d’aujourd’hui a ainsi beaucoup évolué tout en gardant un esprit de conception traditionnelle : bois nobles, pièces en métal de choix pour les anches, qualité dans les finitions, montage à la main.

Stéphane BONIFASSI, lui-même musicien accordéoniste et facteur d’accordéon depuis plus de 20 ans, a su écouter et comprendre les attentes de ses amis accordéonistes. Il s’est conforté dans l’idée que les modèles existants sur le marché n’étaient pas forcément adaptés aux besoins et à la demande des accordéonistes qu’ils soient français ou étrangers.

La philosophie de Stéphane est toute autre : le musicien doit pouvoir choisir son instrument et c’est au fabriquant de s’adapter à sa demande tout en le conseillant.

C’est dans cette perspective qu’il décida de créer sa propre usine de fabrication à Castelfidardo, la société BONIFASSI FISARMONICHE LOGIC SYSTEM SRL.

Les modèles d’accordéon qui y sont créés sont fabriqués sur mesure : tailles, poids alléger tout en gardant la qualité de musique traditionnelle, accordage, nombre de rangées, de notes. En effet, les musiciens de maintenant n’ont pas les mêmes besoins qu’il y a 10, 20 ou 40 ans.

Un accordéon de l’époque qui pesait 12 ou 13 kg était considéré comme léger. Aujourd’hui, les accordéons classés dans la catégorie « légers » sont plutôt aux alentours de 8 kg avec une performance supérieure (étendue/sonorité) aux anciennes générations.

Les instruments étaient fabriqués uniformément sans possibilité de les modifier lors d’une commande. Le choix était absent et c’était à l’accordéoniste de s’adapter à l’accordéon proposé.

Comment est-ce possible me direz-vous  ? un savoir-faire ancestral combiné avec les avances de la technologie, une recherche de la performance, tout cela orchestré grâce aux talents et à la compétence de nos artisans.